Les interactions entre pollinisateurs domestiques et pollinisateurs sauvages sont encore mal comprises. L'étude de ces dernières pourrait permettre de diminuer l'impact potentiellement négatif des pratiques d'élevage de pollinisateurs tout en augmentant leur potentiel impact positif.

- Etudier et caractériser les interactions entre les pollinisateurs sauvages et les espèces de pollinisateurs domestiques et/ou commercialisés (ex: abeille mellifère - Apis mellifera, bourdon terrestre - Bombus terrestris, autres espèces de bourdons, osmies, ...). Les interactions peuvent être notamment les suivantes : compétition pour les ressources florales, pollution génétique, transmission de maladies, ... Pour ces études, il est important de prendre le contexte régional en compte, tout comme l'ensemble des facteurs qui peuvent impacter positivement ou négativement ces interactions (ex: disponibilité des ressources florales, paysage, période de l'année, plantes invasives, ...).

- Identifier les enjeux de conservation communs aux pollinisateurs domestiques et sauvages afin d'oeuvrer de manière conjointe dans ces domaines (ex: ressources florales, pesticides, climat, ...).

• Etude de l’introduction massive de pollinisateurs ou de plantes par l’homme et les conséquences pour les interactions plantes-pollinisateurs (Geslin et al., 2016 dans Advances in Ecological Research (Vol. 57, pp. 147-199))
• Réflexions conjointes sur un guide d’implantation raisonnée des ruchers en Wallonie (CARI, SPW, UMONS, NATAGORA)

• Nombre de publications scientifiques en lien avec cette thématique
• Nombre de projets ou études en cours sur ce thème

Réalisation de la recherche scientifique : Acteurs de la connaissance
Relais et mise en œuvre sur le terrain : Acteurs du monde apicole, Entreprises

• Action n°2 - Evaluer l’état des populations de pollinisateurs sauvages
• Action n°15 - Sensibiliser et informer les acteurs du monde apicole
• Action n°25 - Mettre en place une surveillance et un suivi du commerce des pollinisateurs sauvages