Les plantes à fleurs sont indissociables de pollinisateurs, de par la relation mutualiste qui les unit. Alors que les pollinisateurs permettent le transport de pollen de fleurs en fleurs, ceux-ci se nourrissent exclusivement de pollen et /ou de nectar.
Hélas, les connaissances du grand public et des divers acteurs du territoire à propos des relations plantes-pollinisateurs ainsi que des besoins alimentaires de ces derniers sont souvent parcellaires.
En outre, les fleurs proposées dans le commerce pour aménager les jardins ou les espaces verts sont très généralement inadéquates (produisent peu ou pas de ressources alimentaires, ou alors ces dernières sont inaccessibles), voire néfastes (ex : chargées de pesticides qui sont des sources de contamination) pour les pollinisateurs sauvages.
Enfin, manquant de connaissances de base concernant les plantes à fleurs nécessaires (ex : origine (cultivars, indigènes), le type (annuelle, vivace), intérêt (mellifère, esthétique, médicinale, culinaire), les caractéristiques (invasives, naturalisées)), le grand public ne dispose donc pas des clés pour la mise en place de mesures adéquates pour la préservation des pollinisateurs sauvages dans les espaces privés.
Afin que les divers propriétaires d'espaces puissent réaliser des aménagements bénéfiques pour les pollinisateurs, il est donc nécessaire de communiquer et d’informer ces différents types de publics sur les pollinisateurs sauvages et leur écologie.

- Informer et sensibiliser les particuliers quant au choix des plantes utilisées dans l'aménagement de leurs espaces privés, par exemple par le biais de brochures, de campagnes de communication, de guides d’achat en partenariat avec les associations de consommateurs, bulletins communaux, ...

- Informer et sensibiliser les professionnels et secteurs publics sur l’importance du choix et de la qualité des plantes à fleurs pour les pollinisateurs.

- Former les professionnels (horticulteurs, pépiniéristes...) afin qu’ils puissent être un relais de sensibilisation auprès de leurs clients et les conseiller lors des achats de plantes pour les pollinisateurs.

- Créer et diffuser des contenus pour la communication et la médiatisation du sujet des plantes à fleurs favorables aux pollinisateurs, par exemple par le biais d’une plateforme de ressource web.

• Programmes de sciences participatives "Belles de ma rue" en Belgique (http://bellesdemarue.brussels/) et “Sauvages de ma rue” en France (www.sauvagesdemarue.org)
• Brochure des services publics de Wallonie “Vers un fleurissement favorable aux pollinisateurs” (http://biodiversite.wallonie.be/fr/plan-maya.html?IDC=5617)
• MOOC Herbes folles de Tela Botanica (https://mooc.tela-botanica.org/course/view.php?id=5)
• Bourse aux plantes sauvages (https://reseaunature.natagora.be/index.php?id=4535) ou en Flandre (ex. Wilde plantenbeurs van Natuurpunt Gent)

• Nombre de propriétaires ayant reçu une information adéquate
• Nombre de professionnels sensibilisés
• Nombre de formations incluant cet aspect et nombre de participants à ces formations
• Nombre d'associations de consommateurs informés et nombre d'articles publiés

Conseil et conception : Acteurs de la connaissance, Acteurs de la conservation de la nature
Diffusion et mise en oeuvre : Acteurs de l’éducation, Acteurs de la connaissance (y compris associations de consommateurs), Gestionnaires d’espaces et d’infrastructures, Acteurs du monde apicole, Entreprises

• Action n°12 - Inciter les particuliers à agir dans leur jardin, sur leur lieu de vie
  
• Action n°13 - Actions de sciences participatives
• Action n°14 - Sensibiliser et informer les gestionnaires d'espaces
• Action n°15 - Sensibiliser et informer les acteurs du monde apicole
• Action n°16 - Sensibiliser et informer les acteurs du monde agricole
• Action n°22 - Encourager le développement de filières de semences et de plants indigènes sans traitements