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Cette espèce solitaire est commune dans nos régions. Elle a la particularité de produire deux générations au cours de l’année. La première génération vole d’avril à mai et est généraliste (butine des plantes diversifiées) alors que la deuxième génération vole de juillet à août et butine sur les campanules. Retour en haut |
Cette espèce solitaire est printanière et construit ses nids dans le sol. Elle mesure 13-14 mm et vole de mars à mai. Elle niche parfois en petites bourgades c’est-à-dire avec plusieurs nids individuels rassemblés les uns à côté des autres. Cette espèce ressemble à l’Andrène vague mais possède une barre de poils sombres sur son thorax. Retour en haut |
Cette abeille solitaire est fréquente dans les jardins de mars à mai. Elle est facilement reconnaissable à sa couleur roux vif et butine principalement les groseilliers. L’Andrène fauve mesure 10 à 14 mm. Retour en haut |
Cette abeille solitaire mesurant 12-14 mm niche dans le sol. Elle peut être observée durant les mois d’avril et mai. L’Andrène gravide est relativement rare. Elle mesure 12 à 14 mm de long et vole d’avril à mai. Cette espèce niche dans le sol dans les prairies extensives et abondamment fleuries. Retour en haut |
Cette abeille solitaire niche dans des terriers généralement isolés. Elle mesure 10 mm et peut être observée d’avril à juin. Cette espèce joue un rôle important dans la pollinisation des arbres fruitiers. Retour en haut |
Cette espèce plutôt commune est une des rares abeilles solitaires possédant un abdomen coloré de rouge. Elle mesure 7 à 10 mm et vole d’avril à juin. Elle collecte le pollen de différentes plantes mais est souvent observée sur les véroniques. Retour en haut |
Cette espèce d’abeille solitaire niche dans le sol. elle mesure 12 à 15 mm est vole d’avril à juin. Bien qu’elle soit plutôt commune, on ne la trouve généralement qu’en petit nombre. Après l’accouplement, le corps de l’abeille change, ce qui lui permet de creuser son nid plus facilement. Cela permet aussi aux mâles de reconnaitre les femelles qui ne se sont pas encore accouplées. Retour en haut |
Cette espèce solitaire a la particularité de remplir ses nids avec des poils végétaux récoltés à la surface des feuilles, c’est pourquoi on l’appelle aussi abeille cotonnière. Les mâles, très territoriaux, chassent tous les autres insectes s’approchant trop près de leur zone gardée réservée aux femelles. L’Anthidie à manchettes est une espèce très commune. Les individus mesurent de 10 à 16 mm et volent généralement de juin à août. Retour en haut |
Cette espèce solitaire est l’anthophore la plus abondante de nos régions. Le mâle est facilement identifiable à la plume de soies présente sur ses pattes. C’est une espèce printanière qui vole de mars à mai et niche dans des cavités et notamment dans les vieux murs de pierre. Retour en haut |
Ce bourdon possède une très longue langue qui lui permet de butiner des fleurs à très longue corolle comme le lamier ou la digitale. Cette espèce s’est fortement raréfiée durant les dernières décennies mais peut encore s’observer dans les jardins. Elle mesure de 11 à 22 mm et peut-être observée de mars à septembre. Retour en haut |
Ce bourdon était rare dans nos régions au début du siècle mais est maintenant très répandu et abondant dans les villes et jardins. Cette espèce établit ses colonies dans les troncs d’arbres et profite également des nichoirs à oiseaux. Elle mesure 14 à 20 mm et peut-être observée de mars à septembre. Retour en haut |
Ce bourdon niche dans d’anciens terriers de rongeurs. Il est impossible à distinguer à l’œil nu de son confrère le bourdon terrestre (Bombus terrestris). Il semble se raréfier mais ses populations sont difficiles à étudier car difficiles à détecter. Cette espèce mesure 9 à 21 mm et peut-être observée de mars à septembre. Retour en haut |
Ce bourdon est le plus abondant de nos régions. Il se maintient même lorsque toutes les autres espèces de bourdons sont absentes. Il est généraliste et construit ses nids à même le sol dans des zones abritées par des tiges et brindilles mortes. Cette espèce mesure 9 à 15 mm et peut-être observée de mars à octobre. Retour en haut |
Ce bourdon est plutôt abondant dans les jardins et produit de petites colonies précoces. Il a la particularité d’avoir une couleur variable et de présenter une ou deux bandes jaunes selon les individus. Cette espèce mesure 9 à 17 mm et peut-être observée de février à septembre. Retour en haut |
Cette abeille est dite « parasite » ou « abeille coucou ». Elle s’introduit dans le nid de son hôte (généralement des mégachiles ou osmies) et sa larve s’y développe au détriment de celle de l’espèce hôte. La femelle a un abdomen long et pointu alors que les mâles possèdent un abdomen avec 6 à 8 petites dents. Toutes les espèces de Coelioxys sont protégées en Wallonie. Retour en haut |
Cette espèce solitaire niche dans les milieux sableux et l’entrée de son nid évoque celle d’une garenne de lapin, d’où son nom de Collète lapin. Cette espèce printanière et de grande taille (11-15 mm) établit parfois des bourgades (rassemblement de nids) très importantes. Elle a aussi la particularité de polliniser certaines orchidées du genre Ophrys. Cette espèce est protégée en Wallonie. Retour en haut |
Cette espèce solitaire niche dans les sols sableux et est reconnaissable à ses « culottes » de poils sur les pattes arrières. Elle est présente d’Angleterre jusqu’en Chine mais n’est abondante que localement. Cette espèce mesure de 12 à 15 mm et vole de juin à aout. C’est une espèce protégée en Wallonie. Retour en haut |
Cette espèce solitaire niche dans le sol est présente une forme primitive de sociabilité. En effet la plus grosse femelle prend le rôle de reine alors que les plus petites femelles s’occupent d’approvisionner le nid. L’Halicte de la scabieuse est reconnaissable à sa grande taille pour une halicte ( 12-14 mm) et à ses bandes bien marquées sur l’abdomen. Comme l’indique son nom, elle préfère butiner la scabieuse. Cette espèce est actuellement en expansion vers le nord et devient donc de plus en plus commune dans nos régions. Retour en haut |
Cette espèce solitaire se trouve principalement en lisière de zones humides et fossés, là où croît la lysimaque, son unique plante hôte. La lysimaque ne produisant pas de nectar, la Macropis collecte l’huile de cette plante pour fabriquer les pains de pollen servant à nourrir ses larves. Les Macropis mesurent 7 à 12 mm et peuvent être observées de juin à août. Cette espèce est protégée en Wallonie. Retour en haut |
Cette espèce solitaire est estivale et s’observe de juin à septembre. Comme toutes les autres abeilles de la famille des mégachilidés, elle transporte le pollen à l’aide de sa brosse ventrale. Elle construit ses nids dans des cavités existantes (tiges creuses, bois morts) et fabrique les cellules qui abriteront les larves avec des morceaux de feuilles assemblés. Cette espèce mesure de 10 à 13 mm et peut être observée de juin à août. Retour en haut |
Cette espèce parasite l’anthophore commune (Anthophora plumipes). Tout comme les autres « abeilles coucou », elle s’introduit dans le nid quand la mère n’est plus là et pond dans une des cellules déjà approvisionnées. Sa larve se développera au détriment de celle de l’hôte. Cette espèce mesure 9 à 17 mm et vole de mars à juin. Espèce très rare dans notre région. Retour en haut |
Cette abeille solitaire butine uniquement la Salicaire. Elle est rare mais peut-être localement abondante sur les sites où sa plante hôte est présente. Les mâles dorment souvent ensembles en grappe, accrochés à des plantes. Cette espèce mesure 10 à 12 mm et vole de juin à septembre. Retour en haut |
Cette nomade est une « abeille coucou » c’est-à-dire qu’elle pond à l’intérieur du nid d’une autre espèce. Elle parasite en particulier des espèces d’Andrènes, dont l’Andrène bicolore (Andrena bicolor). avec son abdomen rouge et noir, elle ressemble fortement à la Sphécode. Elle mesure 7 à 10 mm et peut être observée de mars à juin. Retour en haut |
Cette nomade parasite des andrènes comme par exemple Andrène fauve (Andrena fulva) ou l’andrène noir-bronze (Andrena nigroaenea). Comme toutes les autres nomades, sa larve est armée de défenses qui lui permettent de neutraliser la larve de l’hôte et de profiter ensuite des ressources pour elle seule. Cette espèce mesure 8 à 13 mm est vole d’avril à juin. Retour en haut |
Cette abeille solitaire est commune dans les jardins et à proximité des maisons. En effet, c’est là qu’elle trouve les lieux favorables à sa nidification comme les trous dans les murs et fenêtres ou les nichoirs à insectes. Dans les cavités où elle s’installe, elle cloisonne les cellules avec de l’argile, c’est pourquoi on l’appelle aussi « abeille maçonne ». Cette espèce butine de nombreuses plantes et est importante pour la pollinisation des arbres fruitiers. Elle mesure 8 à 12 mm et vole de mars à juin. Retour en haut |
Ce bourdon est un parasite, c’est à dire qu’il s’introduit dans la colonie de son espèce hôte, tue la reine et prend sa place. Les ouvrières déjà présentes élèveront alors sa progéniture à sa place. Cette espèce de psythire parasite le bourdon des champs (Bombus pascuorum). Ce bourdon mesure de15 à 22 mm de long et peut -être observé d’avril à septembre. Retour en haut |
Cette abeille est de couleur noire et rouge et parasite les nids de différentes autres abeilles qui sont ses espèces hôtes. Comme elle n’a pas besoin de récolter du pollen pour nourrir ses larves, elle est (comme toutes les abeilles parasites) dépourvues de poils et d’organes spécialisés pour la récolte du pollen. Retour en haut |
Cette abeille solitaire est sans conteste la plus grande abeille de nos régions puisqu’elle mesure jusqu’à 3 cm. Elle niche dans des galeries qu’elle creuse dans le bois à l’aide de ses fortes mandibules. Elle s’observe de mars à octobre et fréquente les jardins où elle butine notamment la lavande et la glycine. Retour en haut |
Photographie : Colette Seignez & Yvan Barbier